Aïki.Taïso
- Aïkido - Bo.Jutsu - Boken
Qi.Gong
- Taï.Chi
L'Aïkido,
discipline japonaise, est classé parmi les "arts martiaux",
c'est-à-dire les pratiques guerrières... La traduction est trompeuse : en
réalité il s'agit d' "arrêter la lance", l'aïkido est donc à
proprement parler le contraire d'un art "martial".
Cet art ne demande aucune capacité physique particulière, il permet de
rechercher « la force de la douceur » : il convient à tous les
âges et toutes les conditions physiques.
L'entraînement consiste à apprendre un certain nombre de techniques à mains
nues, avec un partenaire ; la justesse des déplacements et des gestes codifiés
permet d'étudier la façon dont la douceur peut accueillir et modifier une
intention d'attaque. Il s'agit donc d'un travail sur la relation à l'autre.
Mais l’Aïkido est bien difficile à définir, à enfermer dans des mots, car
la relation à l’autre et à soi-même qu’il construit passe
par le corps : aussi faut-il le pratiquer !
Dans
nos ateliers, nous complétons l'étude de l'aïkido par deux autres disciplines
:
L'Aïki-Taïso : échauffements, exercices et éducatifs pour
l'apprentissage des principes de l'Aïkido ; en particulier travail sur la
justesse de la posture, sur la coordination motrice, sur la concentration, sur
la relaxation ; les exercices se pratiquent seul ou avec un partenaire, mais
sans chute obligatoire : l'essentiel n'est pas de faire chuter ou d'attaquer,
mais de percevoir les effets de la relaxation et de la douceur sur une intention
d'attaque.
Le Bo-Jutsu : mêmes principes d'entraînement, mais avec un bô (bâton),
dans des enchaînements codifiés (kata).
Le Taï chi
chuan, discipline chinoise, est à l’origine un art martial mais aussi une
méditation en mouvement. Elle se pratique à partir de l’étude d’une
« Forme » (enchaînement de postures) et d’exercices à deux (« Tui
shou »). On peut lui donner plusieurs orientations : on peut la pratiquer
comme une gymnastique douce, comme une activité de bien-être, ou encore pour
une recherche énergétique, ou martiale.
Dans nos ateliers, nous suivons la Forme Yang en 37 mouvements de Cheng Man
Ch’ing, et nous privilégions la recherche énergétique.
C'est pourquoi nous lions à l'étude
de la Forme des exercices de
« Qi gong » ; ce terme signifie
« travail ou étude de l’énergie ou du souffle », à partir
d’une recherche de relaxation profonde, d’une conscience du corps interne,
d’un travail sur les respirations et la posture. Cette discipline chinoise,
qui est une forme de méditation, est née de l’observation de la nature et
des animaux, est ancrée à l’origine dans la métaphysique taoïste et liée
à la médecine.
Pour
en savoir plus, consultez la rubrique "Les écoles et les fondateurs".